Comment comprendre ces images et appréhender ces séquences qui, à raison, donnent une visibilité à la « question sociale », en jetant la lumière sur l’exclusion et la marginalité, qui frappent les femmes issues des catégories pauvres et rurales ? Nul ne peut ignorer, en effet, la précarité des conditions de vie de ces « autres femmes », selon l’expression d’Alert International[2], restées en retrait des initiatives nationales et issues des «territoires de l’injustice » [3], c’est-à-dire, des régions de l’intérieur et des régions frontalières, mais aussi, il faut le souligner, des quartiers et cités populaires des zones urbaines.
Ce n’est pas sacrifier au culte de la personne que de souligner cette évidence : rarement une figure a fait à ce point corps avec un paysage et une histoire que celle de Adnane Helali avec le Centre culturel du jebel Semama.
Nachaz | 3 novembre 2025